Le statut d’entrepreneur-salarié est-il fait pour vous ?

Vous aimeriez créer ou développer votre activité et vous hésitez en plusieurs statuts ? On vous explique tout sur le statut d’entrepreneur-salarié en CAE par rapport aux autres !

Le statut d’entrepreneur-salarié en CAE (coopérative d’activités et d’emploi) est un statut incroyable car il permet d’allier l’indépendance de l’entrepreneuriat avec la protection du salariat. Le meilleur des deux 😉

Mais il n’est pas adapté à tout le monde -car il s’agit de s’engager dans une entreprise partagée- ni à toutes les situations d’un point de vue financier.

Entrepreneur-salarié et micro-entreprise, quelles différences ?


En comparaison avec la micro-entreprise, le statut d’entrepreneur-salarié implique un assujettissement à la TVA quel que soit le montant du chiffre d’affaires (ce qui entraîne des tarifs plus élevés pour les clients particuliers) et des cotisations sociales plus importantes puisque, contrairement à la micro, en CAE on cotise pour l’assurance chômage, l’assurance maladie etc

Plus de protection = plus de cotisations, c’est logique !

De plus, quand on est entrepreneur-salarié, on contribue également au fonctionnement de la CAE (15% de la marge brute chez nous, à L’Élan) : salaires de l’équipe support, logiciels, locaux etc. Là aussi, c’est logique : on bénéficie d’un accompagnement régulier, d’un service de comptabilité intégré, de la coordination du collectif d’entrepreneurs etc.

Ceci entraîne une rémunération finale souvent moindre qu’en micro, en particulier pour les activités qui n’ont pas de dépenses à déduire (pour rappel, on ne peut pas déduire ses frais pro en micro).

Avant d’être entrepreneur-salarié, on peut tester !

Mais avant d’accéder au statut d’entrepreneur-salarié, on entre dans la CAE en Contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE). Ce contrat permet de conserver son statut précédent (demandeur d’emploi, salarié à temps partiel, micro-entrepreneur…) tout en émettant ses premières factures, idéal pour tester l’adéquation entre son projet et la réalité sur le terrain en étant accompagné.e. Ces premières recettes seront stockées dans votre compte de trésorerie jusqu’à ce que vous soyez prêt.es à devenir entrepreneur-salarié. Cela permet de donc de démarrer progressivement, tout en conservant indemnités chômage ou RSA à taux plein.

Entrepreneur-salarié versus EURL et SASU

Maintenant, si l’on compare avec les statuts d’EI au réel, EURL et SASU, le statut d’entrepreneur-salarié est particulièrement intéressant ! EI au réel, EURL et SASU ont en commun la déduction des frais professionnels (pratiquement indispensable dans toutes les activités nécessitant des matières premières), le paiement d’un comptable (sinon c’est difficile !) et des cotisations sociales prélevées sur le bénéfice. C’est la même chose en CAE.

C’est pour cela que le statut d’entrepreneur-salarié est une véritable alternative à L’EI au réel, l’EURL et la SASU, car la différence entre le chiffre d’affaires et la rémunération est similaire, mais la protection sociale et le confort au quotidien n’ont par contre rien à voir : vous serez beaucoup plus protégé en CAE !