Et vous, quand venez-vous prendre de l’ÉLAN ?
La Coopérative d’Activité et d’Emploi, (nouveau) mode d’emploi
Valoriser et faire fructifier un métier, un savoir-faire, une compétence, s’affranchir des liens de subordination et pouvoir travailler à son rythme et à sa façon est à votre portée.
Mais se lancer, c’est aussi devoir relever le défi de la gestion d’une entreprise, être confronté·e à la précarité du statut de micro-entrepreneur·e, voire se retirer dans l’isolement…
Pourquoi choisir entre la liberté de l’entrepreneuriat et la sécurité du salariat, entre indépendance et collectif, quand on peut concilier le meilleur de chaque en rejoignant une coopérative d’activité et d’emploi (CAE) ?
Entrepreneur salarié, le meilleur des deux mondes
En choisissant d’entreprendre avec L’ÉLAN, vous intégrez une entreprise partagée qui vous fournit un statut et un cadre particulier dans lequel tester, développer et pérenniser votre activité.
Lorsque que votre activité est suffisamment viable, vous devenez salarié·e de la coopérative. Vous continuez à exercer votre activité, vous demeurez un·e entrepreneur·e, tout en bénéficiant du statut de salarié·e et de la protection sociale qui va avec : vous êtes un·e entrepreneur·e-salarié·e !
À l’exception des professions libérales réglementées, tous les secteurs d’activité peuvent être exercés en coopérative d’activité et d’emploi : services aux particuliers ou aux entreprises, métiers du bâtiment, artisanat, activités de bien-être, formation, etc.
Cumulez les activités en toute simplicité
Contrairement aux autres statuts, vous pouvez même exercer au sein de L’ÉLAN plusieurs métiers, complémentaires ou sans lien entre eux, et ainsi regrouper vos différentes activités dans une seule structure. Ce faisant, vous gagnez en simplicité de gestion, et augmentez votre protection sociale !
Vous êtes en création d’activité et recherchez un cadre rassurant pour démarrer ?
Vous exercez déjà sous un autre statut et recherchez un cadre plus sécurisé et coopératif ?
Rejoignez L’ÉLAN, la coopérative d’activité et d’emploi en Creuse !
Comprendre l’essentiel sur les coopératives d’activité et d’emploi (CAE) en moins de 2 minutes !
Cette courte vidéo réalisée par la Fédération Nationale des CAE vous donne un aperçu des avantages qu’une CAE peut vous apporter.
Témoignages d’entrepreneur·es en CAE
Vous avez un peu plus de temps ? Vous voulez en (sa)voir davantage ? Cette vidéo tournée par la Fédération Nationale des CAE vous livre des témoignages d’entrepreneur·es ayant choisi de rejoindre une coopérative d’activité et d’emploi.
7 raisons (pas les seules, mais non les moindres !) d’entreprendre en coopérative d’activité et d’emploi avec L’ÉLAN
01
Je peux démarrer mon activité
sans créer ma propre structure juridique
Puisque je rejoins une entreprise déjà existante, L’ÉLAN, je m’épargne le casse-tête de choisir un statut (micro-entreprise, entreprise individuelle, SASU…). J’économise le temps, l’énergie et les frais des formalités administratives d’immatriculation d’entreprise.
03
Je suis accompagné·e dans le développement de mon activité et je monte en compétences
Dans la durée, je bénéficie d’un accompagnement humain et technique individuel par un·e membre de l’équipe support. Les rendez-vous réguliers me permettent de faire le point sur ma situation : où en est mon activité ? Où en suis-je avec mes devis, mes prestations en cours, mon carnet de commandes ? Comment mieux m’organiser ? Où en suis-je question équilibre vie pro/vie perso ?
Les formations collectives internes complètent ma montée en compétences en tant qu’entrepreneur·e : l’élaboration de devis et factures, le calcul de mes coûts de revient et l’établissement de mon prix de vente, ainsi que la lecture de mes comptes n’auront bientôt plus de secret pour moi.
05
Je reste autonome, maître de mon organisation et de mon univers de marque.
Accompagner ne veut pas dire superviser.
Salarié ne veut pas dire subordonné (en tout cas, pas en CAE !).
Collectif ne veut pas dire perte d’autonomie.
Même si je n’ai pas créé ma propre entreprise, au sein de L’ÉLAN, je reste avant toute chose un·e entrepreneur·e, maître·sse de son organisation, de ses horaires, et de ses choix. Je suis libre d’exercer mon activité sous mon propre nom commercial/marque et avec ma propre identité visuelle.
07
J’intègre une communauté d’entrepreneur·es
Je partage mon expérience et mes problématiques sur une base d’entraide et de solidarité avec les autres entrepreneur·es. De ces échanges peuvent naître de nouvelles collaborations : échange de services et de savoir-faire, mise en commun de moyens, de réseau.
Un·e autre entrepreneur·e de L’ÉLAN a le même métier que moi, ou des compétences complémentaires ? Nous pouvons peut-être nous renvoyer des clients, prendre ensemble des commandes plus importantes, voire répondre conjointement à des appels d’offre ou des marchés publics !
02
Déchargé·e de la gestion administrative, je me concentre sur mon cœur de métier
Je veux juste pouvoir me consacrer pleinement à mon activité, pas gérer une entreprise ? Je me sens démuni·e face à la comptabilité ? La gestion comptable (tenue des comptes, rapprochements bancaires, élaboration des bilans), sociale (établissement des fiches de paie, règlement des cotisations sociales), et fiscale (reversement et récupération de la TVA) sont prises en charge par l’équipe support de la CAE.
Je bénéficie également d’une assistance pour toute question juridico-administrative relative à mon activité.
04
Je profite du statut d’entrepreneur·e salarié·e
Dès que mon activité trouve son rythme et permet de dégager les marges suffisantes, L’ÉLAN me propose un contrat de travail. Je deviens donc salarié·e de la coopérative et bénéficie de la protection sociale qui va avec, tout en conservant mon autonomie d’entrepreneur·e. Moi aussi, je suis désormais… un·e entrepreneur·e-salarié·e !
Mon salaire est calculé en fonction des marges que dégage mon activité. La nature de mon activité fait que mon chiffre d’affaires va être très irrégulier, ou marqué par une forte saisonnalité ? Pas de problème, le montant de mon salaire sera lissé sur plusieurs mois afin de me garantir plus de stabilité et de prévisibilité dans mes revenus.
06
Je bénéficie de la mutualisation de moyens de la coopérative d’activité et d’emploi
Comme les autres entrepreneur·es, je profite à meilleur coût des services d’un·e comptable, d’un·e accompagnateur·ice, d’une assurance RC Pro (et d’une garantie décennale selon mon activité), d’un outil de gestion et de facturation.
Je peux également me prévaloir de toutes les certifications, agréments et labels que pourrait obtenir L’ÉLAN.
Et si jamais je réponds à un appel d’offre ou un marché public ? C’est le chiffre d’affaires de toute la coopérative que je fais valoir !
Nous sommes plusieurs entrepreneur·es à avoir besoin des mêmes équipements ? L’ÉLAN peut, sous conditions, nous faciliter l’investissement à plusieurs.
Je veux rejoindre L’ÉLAN
Entreprendre sans créer sa propre entreprise, être indépendant·e sans être seul·e, c’est possible ! Vous aussi, vous voulez devenir entrepreneur·e-salarié·e ? Voici les étapes pour y parvenir.
D’abord, faisons connaissance
Prenez contact avec nous afin de nous présenter votre (projet d’) activité. Nous discuterons de la compatibilité de celle-ci, de vos attentes envers le « modèle CAE » et du fonctionnement de L’ÉLAN.
À l’issue de ce premier contact, nous vous inviterons à remplir un petit dossier de présentation, sur la base duquel nous vous recevrons en entretien individuel. Lors de cet entretien, nous construirons ensemble un prévisionnel d’activité qui vous permettra d’évaluer le volume d’activité à atteindre pour garantir le niveau de rémunération souhaité.
Si cet entretien est concluant pour vous comme pour nous, vous pouvez alors rejoindre L’ÉLAN !
Ensuite, testez !
Testez votre activité. Répond-elle bien à une demande ? Trouve-t-elle son public ? Est-elle viable, permet-elle de dégager des marges ? Est-ce bien l’activité qui vous convient ?
Testez l’entrepreneuriat. Qu’est-ce que ça fait d’être travailleur·se indépendant·e ? L’autonomie totale vous convient-elle ? Arrivez-vous à vous faire connaître, à trouver des clients ?
Testez la coopérative d’activité et d’emploi. Le fonctionnement de L’ÉLAN vous convient-il ? Vous retrouvez-vous dans les valeurs coopératives ? Êtes-vous satisfait·e de vos relations avec l’équipe support ?
Jusqu’à trois ans pour tester son activité
Le contrat CAPE (contrat d’appui au projet d’entreprise), passage obligé lors de l’entrée dans la coopérative, vous permet justement de faire ces expérimentations avec un engagement minime. Sitôt signé, vous pouvez exercer votre activité de façon déclarée. Vous utilisez le numéro SIRET de la coopérative, émettez vos premiers devis et factures, et commencez à générer du chiffre d’affaires.
Vous bénéficiez également des services de l’équipe support : accompagnement individuel, décharge de vos formalités administratives et comptables, etc.
Nous signons généralement des contrats CAPE d’une durée de 12 mois. Ceux-ci sont renouvelables jusqu’à deux fois. La période CAPE peut donc durer au total jusqu’à 36 mois.
Démarrez en bénéficiant des indemnités et prestations sociales
Le contrat CAPE vous permet de démarrer votre activité pour de vrai et d’en éprouver la viabilité. Mais il est aussi la phase qui va permettre à votre activité de constituer de la trésorerie ainsi que des provisions pour salaire. Ce sont les deux conditions à réunir pour accéder au statut d’entrepreneur·e-salarié·e (CESA).
À cette fin, les marges que votre activité dégage sont en premier lieu affectées à ces provisions. Il n’est donc pas prévu que vous vous versiez de rémunération pendant les premiers mois du contrat CAPE, bien que votre activité génère du chiffre d’affaires.
En contrepartie, la signature d’un contrat CAPE et le chiffre d’affaires généré par votre activité n’ont aucun impact sur les indemnités et prestations sociales dont vous pourriez bénéficier à titre personnel. Tout en développant votre activité, vous continuez donc à percevoir l’ARE, l’ASS, le RSA, l’AAH… Le contrat CAPE est même compatible avec l’exercice en parallèle de votre activité d’un emploi salarié, à condition que celui-ci ne soit pas exercé à temps plein.
Enfin, vous devenez entrepreneur·e-salarié·e au sein de la coopérative d’activité et d’emploi
Votre activité commence à trouver son rythme ? Vous commencez à avoir un historique de factures ? Votre carnet de commandes commence à se remplir ? Nous vous proposons de signer un contrat d’entrepreneur·e-salarié·e associé·e (CESA). Ce contrat est spécifique aux coopératives d’activité et d’emploi, mais équivaut à un CDI.
Vous percevez donc un salaire tous les mois et cotisez à toutes les prestations sociales habituelles (Sécurité sociale, retraite et prévoyance, chômage).
Un niveau de salaire mensuel régulier est convenu entre vous et l’équipe support sur la base des marges que dégage votre activité. Il peut être réajusté à la hausse ou à la baisse en cours d’année selon que votre activité sur- ou sous-performe par rapport aux prévisions.
Étape ultime, le sociétariat
C’est le « A » dans CESA ! Le principe des coopératives est que toute personne partie prenante, concernée par son activité ou bénéficiant de ses services, a vocation à en devenir sociétaire (ou associé·e, c’est la même chose) dans un délai de trois ans.
Pour devenir sociétaire, il vous faut l’approbation de l’Assemblée Générale. Vous devez aussi faire l’acquisition d’une ou plusieurs parts sociales de la coopérative, c’est-à-dire apporter un petit peu de capital.
Cela fait de vous un copropriétaire de l’entreprise. Vous avez donc un droit de vote en Assemblée Générale, qui vous associe aux décisions structurantes. Pour ceux·celles qui le souhaitent, il est même possible d’intégrer les instances de gouvernance (Conseil Coopératif, Présidence).
Le délai de trois ans pour devenir sociétaire court à partir de la signature de votre premier contrat CAPE.
Encore des questions ?
Et si vous consultiez notre Foire aux Questions ?
Vous avez compris le principe des CAE, mais voulez en savoir plus sur L’ÉLAN ? C’est par ici.